Anticiper les pénuries de médicaments ne relève plus du scénario catastrophe. Ce sujet devient un chantier opérationnel qui mobilise, dès l’automne, l’ensemble de la chaîne du médicament. Le plan hivernal 2025-2026, piloté par l’ANSM pour la troisième année consécutive, s’inscrit dans un contexte rassurant : les stocks initiaux sont renforcés, les flux logistiques mieux cartographiés et les données partagées plus vite entre industriels, grossistes-répartiteurs, hôpitaux et officines. Toutefois, la forte saisonnalité des infections respiratoires, la variabilité des souches virales et l’augmentation rapide des prescriptions peuvent créer des tensions en quelques jours. D’où l’importance d’une veille robuste, d’un système d’alerte réactif, et d’un dispositif de décision concertée.
Concrètement, plusieurs familles critiques sont suivies de près : antibiotiques usuels, antipyrétiques pédiatriques, corticoïdes oraux, traitements de l’asthme, mais aussi TROD et matériels de réanimation. Les acteurs partagent une même boussole : sécuriser l’accès aux traitements pour chaque patient, au bon endroit et au bon moment. Le retour d’expérience 2024-2025 a prouvé l’efficacité d’un pilotage collaboratif, avec des réunions mensuelles et une publication hebdomadaire d’indicateurs utiles. En parallèle, un cadre d’exception autorise des préparations officinales spéciales en cas de rupture d’un médicament majeur. Cette organisation, adossée à une logistique agile et à des engagements industriels clairs, constitue le filet de sécurité pour l’hiver à venir.
- 🧭 En veille saisonnière dès l’automne, avec des niveaux d’activation adaptés.
 - 🧪 14 molécules « sentinelles » sous surveillance, dont l’amoxicilline/acide clavulanique 1000/125 mg.
 - 📊 Indicateurs hebdomadaires publics et réunions mensuelles avec les parties prenantes.
 - ⚗️ POS autorisées à titre exceptionnel pour couvrir un besoin thérapeutique majeur.
 - 🏥 Suivi des dispositifs médicaux clés, dont TROD et matériels de réanimation.
 - 🤝 Coopération renforcée avec les industriels (Sanofi, Servier, Novartis, GSK France, Bayer France, Biogaran, Pierre Fabre, AstraZeneca France) et les assureurs santé.
 
Lutte contre les pénuries de médicaments de l’hiver : architecture du plan hivernal 2025-2026
Le plan hivernal s’appuie sur une logique claire : prévoir, détecter, agir. La veille saisonnière s’active dès l’automne pour suivre les stocks et les approvisionnements des médicaments majeurs. Les informations circulent entre l’ANSM, les industriels, les grossistes-répartiteurs et les pharmaciens de ville. Cette synchronisation permet de repérer les signaux faibles, puis d’ajuster rapidement la distribution si une tension se dessine.
La gouvernance privilégie la transparence. Des indicateurs de pilotage sont publiés chaque semaine dans un espace dédié. Les tendances y sont visibles pour les professionnels. Des réunions mensuelles réunissent associations de patients, représentants de ville et d’hôpital, et acteurs de la chaîne du médicament. Ce format a fait ses preuves l’hiver dernier, avec un retour d’expérience jugé utile et clair par les participants.
Le dispositif évolue avec les besoins. En cas de tension localisée, un niveau d’engagement supérieur peut s’activer. Des mesures de gestion spécifiques sont alors décidées collégialement. Par exemple, un étalement d’allocations à l’échelle régionale, ou des recommandations de substitution encadrées. Cette capacité d’adaptation limite les ruptures en rayonnage.
Veille saisonnière et niveaux d’activation
La veille saisonnière constitue un socle. Elle capte les volumes disponibles, les cadences de production et les délais logistiques. Ensuite, elle confronte ces éléments aux données épidémiologiques. En quelques heures, une inflexion de consommation peut remonter jusqu’aux instances de décision, évitant des jours perdus.
Le plan prévoit plusieurs niveaux d’activation. Le premier concentre l’analyse et la prévention. Un niveau renforcé introduit des mesures ciblées, comme une priorisation des livraisons. Le dernier niveau enclenche des actions exceptionnelles. Les officines et hôpitaux sont alors accompagnés pour basculer vers des alternatives efficaces.
Molécules sentinelles : pourquoi et lesquelles
Le suivi porte sur 13 molécules depuis 2023, avec une 14e ajoutée cette année. Cette liste reflète les besoins concrets de l’hiver. Les antibiotiques usuels, les antipyrétiques pédiatriques, les corticoïdes oraux et les traitements de l’asthme restent centraux. L’ajout d’une nouvelle forme d’amoxicilline/acide clavulanique 1000 mg/125 mg répond à des difficultés signalées la saison précédente.
Une officine de quartier notait par exemple des pics de prescription d’azithromycine sur trois semaines. Grâce à la surveillance, la réallocation régionale a été anticipée. Les patients ont été servis, sans file d’attente excessive. Ce type de cas illustre l’utilité d’une liste étroite, mais très scrutée, de produits critiques.
| Molécule « sentinelle » 🧪 | Indication 🩺 | Famille 📚 | Acteurs clés mentionnés 🤝 | 
|---|---|---|---|
| Amoxicilline | Infections bactériennes | Antibiotique | Sanofi, Biogaran, GSK France | 
| Amoxicilline + ac. clavulanique | Infections ORL, respiratoires | Antibiotique | Sanofi, Novartis, Servier | 
| Azithromycine / Clarithromycine | Infections respiratoires | Antibiotiques | AstraZeneca France, Bayer France | 
| Paracétamol (buvable) | Fièvre, douleur | Antipyrétique | Pierre Fabre, Biogaran | 
| Prednisolone | Exacerbations | Corticoïde | Servier, Sanofi | 
| Fluticasone / Salbutamol | Asthme | Inhalés | GSK France, Novartis | 
Les dispositifs médicaux complètent le tableau. Les matériels de réanimation pédiatrique et adulte, ainsi que les TROD, entrent dans le périmètre. Le suivi repose sur les remontées de terrain, essentielles pour ajuster vite. Cette triangulation place le patient au centre et accélère les décisions utiles.
Anticipation des pénuries de médicaments : indicateurs, données et coordination opérationnelle
Dans une pharmacie ou un hôpital, une bonne décision dépend d’un bon signal. Les indicateurs hebdomadaires publiés par l’ANSM structurent l’action. Ils reflètent la disponibilité chez les industriels, chez les grossistes-répartiteurs et en officine. Les tendances sont visualisées pour repérer les points durs avant qu’ils ne deviennent critiques.
Au-delà du tableau de bord, la coordination compte. Des réunions mensuelles réunissent associations de patients, professionnels de santé et acteurs de la chaîne. Les situations sont analysées collectivement. Les décisions sont alors partagées. Ce cadre renforce la confiance et l’efficacité du dispositif.
Quels indicateurs suivre pour agir au bon moment
La disponibilité en jours de couverture donne un cap. Les délais moyens de livraison éclairent le risque logistique. Les taux de substitution en pharmacie signalent une tension locale. L’alignement des prévisionnels de besoins et d’approvisionnements ferme la boucle.
Une officine fictive, la Pharmacie des Tilleuls, a mis en place un suivi quotidien des sorties par classes ATC. Avec ces données, elle a détecté un pic de demandes en salbutamol en trois jours. Le grossiste a réaffecté des volumes, en coordination avec le laboratoire. La rupture a été évitée.
| Indicateur 📊 | Seuil d’alerte ⚠️ | Action recommandée 🚀 | Partie prenante 👥 | 
|---|---|---|---|
| Jours de couverture | < 10 jours | Prioriser allocations, activer substitutions | Industriels (Sanofi, Servier), grossistes | 
| Délai moyen de livraison | > 72 h | Réaffecter dépôts, expéditions express | Grossistes, Novartis, Bayer France | 
| Taux de substitution | > 15% | Informer prescripteurs, valider alternatives | Officines, GSK France, Biogaran | 
| Écart prévisionnels | > 10% | Recalibrer plan de production | AstraZeneca France, Pierre Fabre | 
La donnée doit rester utile, pas envahissante. Un tableau simple et régulier suffit. Les écarts appellent une action. Les succès s’expliquent souvent par cette discipline sobre.
Le volet communication complète la technique. Les équipes de terrain doivent connaître les priorités et les alternatives validées. Un message concis adressé aux prescripteurs réduit les demandes hors recommandation. Les associations de patients relaient des informations fiables, ce qui calme les inquiétudes.
Enfin, les assureurs santé se mobilisent. Des services d’accompagnement du traitement, portés par des acteurs tels que Crédit Agricole Assurances Santé, soutiennent l’observance. Des rappels et des conseils pratiques réduisent les allers-retours inutiles en pharmacie. Une chaîne fluide évite de créer une pénurie artificielle.
Plan hivernal 2025-2026 : outils concrets en officine et à l’hôpital, substitutions et préparations officinales
Quand la demande grimpe en flèche, l’efficacité se joue à l’exécution. Les protocoles de substitution, les POS autorisées et les boucles d’information locales forment un trio d’impact. En pratique, l’objectif reste simple : assurer la continuité des traitements, sans détour inutile, et sans retarder la délivrance.
Le décret du 4 août 2025 encadre la réalisation de préparations officinales spéciales, à titre exceptionnel et temporaire. Cette possibilité intervient face à une rupture de stock ou un arrêt de commercialisation d’un médicament d’intérêt thérapeutique majeur. L’autorisation est donnée par arrêté ministériel, avec monographie publiée. Les officines habilitées transmettent un bilan mensuel aux directeurs généraux de l’ARS et de l’ANSM.
Substitutions encadrées : cadrer la pratique et informer vite
Les prescripteurs doivent connaître les options validées. Un circuit court pour diffuser les protocoles évite les aller-retour et les abandons de traitement. Pour l’asthme, une substitution de dispositif doit préserver la technique d’inhalation. Un contrôle rapide par le pharmacien réduit le risque d’erreur.
Les industriels accompagnent ces transitions. GSK France et AstraZeneca France diffusent des guides d’usage pour les inhalés. Biogaran propose des fiches de substitution pour les antibiotiques usuels. Les grossistes appuient la priorisation des livraisons vers les zones en tension.
POS : de l’autorisation à la délivrance
Un processus cadré limite les risques. L’arrêté ministériel définit la monographie, la durée et le périmètre. L’officine habilitée applique des contrôles qualité. Le pharmacien documente chaque étape et conserve les données pour le bilan mensuel. Une traçabilité rigoureuse renforce la confiance.
| Étape de POS ⚗️ | Responsable 👩🔬 | Point de contrôle ✅ | Documentation 🗂️ | 
|---|---|---|---|
| Autorisation par arrêté | Ministère / ANSM | Monographie publiée | Référence et date 🕒 | 
| Préparation | Officine habilitée | Matière première qualifiée | Fiche de lot 🧾 | 
| Contrôle qualité | Pharmacien | Conformité dosage | Feuille de contrôle 🔬 | 
| Délivrance | Officine | Conseil patient | Traçabilité patient 👤 | 
| Reporting mensuel | Officine | Volumes et motifs | Transmission ARS/ANSM 📤 | 
Un exemple concret aide à se projeter. La Pharmacie des Tilleuls a dû, l’hiver dernier, activer un protocole de substitution pour un antibiotique pédiatrique. Grâce à une note simple aux pédiatres du secteur, la transition a été fluide. Les parents ont été rassurés avec une fiche conseil claire.
À l’hôpital, le Centre Hospitalier Belleville a formalisé des scénarios A, B et C pour la réanimation. Les TROD grippe et SARS-CoV-2 ont guidé les prescriptions en réduisant les antibiotiques inutiles. Le service biomédical a sécurisé des pièces critiques pour les ventilateurs via un partenariat avec Groupe URGO. La capacité de réagir vite a fait la différence.
Hiver 2025-2026 : modéliser la demande, piloter les stocks et informer les patients
Prévoir n’est pas deviner. Les équipes croisent les données épidémiologiques, les signaux météo et les historiques de vente. Les virus respiratoires suivent des cycles, mais réservent des surprises. Des flambées de coqueluche et de grippe ont marqué l’hiver précédent. Les stocks d’amoxicilline adulte et pédiatrique ont pourtant tenu grâce à un renforcement anticipé.
Un modèle simple par semaine glissante suffit souvent. On y intègre l’incidence régionale, la température moyenne et le taux d’absentéisme scolaire. Ces variables alimentent une prévision agile. Les industriels ajustent les lots. Les grossistes réaffectent les volumes en temps réel.
De la courbe à l’action : transformer une prévision en décision
Une courbe de consommation en hausse appelle une action claire. D’abord, vérifier la disponibilité réelle. Ensuite, prioriser les commandes vers les zones chaudes. Enfin, informer les prescripteurs des alternatives. Cette séquence simple évite les décisions à contretemps.
La communication patient complète l’équation. Un message précis sur l’usage du paracétamol buvable, le respect des posologies et les signes d’alerte allège la pression. Les TROD orientent vers la bonne prise en charge. Moins d’incertitude, c’est moins de demandes inappropriées.
| Semaine 📅 | Amoxicilline (U) 💊 | Paracétamol (U) 🌡️ | Salbutamol (U) 🌬️ | Action de pilotage 🔧 | 
|---|---|---|---|---|
| S-2 | 8 000 | 12 500 | 3 800 | Vérifier stocks grossistes | 
| S-1 | 9 200 | 13 600 | 4 100 | Informer prescripteurs | 
| Semaine 0 | 11 500 | 15 000 | 4 900 | Réaffecter par régions | 
| S+1 | 10 700 | 14 200 | 4 600 | Évaluer substitution | 
Les partenaires industriels restent au rendez-vous. Sanofi, Servier, Novartis, Bayer France, GSK France, Pierre Fabre, Biogaran et AstraZeneca France coordonnent plans de production et libérations de lots. Les engagements pris dans la charte 2023 soutiennent cette organisation. Les délais de réaction se raccourcissent.
Sur le terrain, les équipes ajustent les schémas. Une maison de santé a par exemple réduit de 20% les prescriptions d’antibiotiques non justifiés après l’usage systématique de TROD. Les patients comprennent mieux les raisons d’un traitement ciblé. Cette pédagogie devient un outil de résilience collective.
Chaîne d’approvisionnement : engagements industriels, logistique et partenariats pour sécuriser l’accès
La robustesse logistique s’obtient par redondance et clarté des rôles. Les industriels sécurisent l’amont (matières premières, lignes de conditionnement) et diversifient les fournisseurs d’API. Des capacités tampon permettent d’absorber un pic soudain. Les grossistes optimisent les dépôts, les tournées et le maillage régional.
Les laboratoires cités, comme Sanofi, Servier, Novartis, GSK France, Bayer France, Pierre Fabre, Biogaran et AstraZeneca France, participent à cette mécanique. Chacun ajuste ses plans de production sur la base des prévisionnels partagés. Les tests de stress logistiques, réalisés à l’automne, fiabilisent les délais.
Rôles et responsabilités : qui fait quoi, quand
Un partage net des responsabilités réduit les angles morts. Les industriels assurent la fabrication et la libération de lots. Les grossistes-répartiteurs tiennent les indicateurs de disponibilité par département. Les officines signalent les tensions fines et accompagnent la substitution. L’hôpital anticipe les besoins critiques en réanimation et urgences.
Les partenaires hors chaîne produit ont aussi un rôle. Les associations de patients relaient l’information utile. Les assureurs santé, comme Crédit Agricole Assurances Santé, soutiennent les parcours avec des services d’accompagnement thérapeutique. Ce maillage humain facilite la bonne décision, au bon moment.
| Acteur 🤝 | Responsabilité clé 🧭 | Exemple d’action 🛠️ | Indicateur associé 📈 | 
|---|---|---|---|
| Industriels (Sanofi, Servier, Novartis, GSK France, Bayer France, Pierre Fabre, Biogaran, AstraZeneca France) | Production et libération | Lots tampon, relocalisation partielle | Lead time, taux de service | 
| Grossistes-répartiteurs | Allocation régionale | Réaffectation multi-dépôts | Jours de couverture | 
| Officines | Alerte fine et conseil | Substitution encadrée | Taux de substitution | 
| Hôpitaux | Plan critique réanimation | Stock prioritaire TROD/ventilation | Ruptures évitées | 
| ANSM / ARS | Pilotage et autorisation | POS et communication | Délais de décision | 
| Assureurs santé | Accompagnement patient | Programmes d’observance | Adhésion au traitement | 
Un cas illustre la démarche. Lors d’un pic régional d’infections ORL, un laboratoire a avancé une libération de lot de 72 heures. Le grossiste a consolidé deux tournées en une boucle prioritaire. Les pharmaciens ont reçu une note de substitution claire pour les posologies pédiatriques. La pression a baissé en quatre jours.
La saison froide n’attend pas. Une chaîne solide, des rôles clairs et des données partagées transforment un risque diffus en actions concrètes. Voilà le cœur d’un plan hivernal qui tient ses promesses.
Quels médicaments sont suivis en priorité durant l’hiver ?
Le plan cible 14 molécules « sentinelles » dont des antibiotiques (amoxicilline, amoxicilline-acide clavulanique, azithromycine, clarithromycine), le paracétamol buvable, des corticoïdes oraux (prednisolone) et des traitements de l’asthme (fluticasone, salbutamol). L’ajout 2025-2026 concerne l’amoxicilline/acide clavulanique 1000 mg/125 mg.
Comment savoir si une tension d’approvisionnement se profile ?
Chaque semaine, l’ANSM publie des indicateurs de disponibilité par maillon (industriels, grossistes, pharmacies). Les réunions mensuelles avec les parties prenantes complètent cette veille. En officine, une hausse du taux de substitution ou un allongement des délais sont des signaux précoces.
Que permettent les préparations officinales spéciales (POS) ?
En cas de rupture d’un médicament d’intérêt thérapeutique majeur, les POS autorisées par arrêté ministériel offrent une alternative temporaire et encadrée. La monographie, la durée d’autorisation et les obligations de traçabilité sont publiées. Les officines habilitées envoient un bilan mensuel à l’ARS et à l’ANSM.
Les TROD ont-ils un impact sur les pénuries ?
Oui. En orientant le diagnostic (grippe, COVID-19, streptocoque), ils réduisent les prescriptions d’antibiotiques non nécessaires. Cette précision évite une consommation excessive et stabilise les stocks pendant les pics hivernaux.
Quel rôle pour les industriels et les assureurs santé ?
Les laboratoires (Sanofi, Servier, Novartis, GSK France, Bayer France, Pierre Fabre, Biogaran, AstraZeneca France) ajustent production et libérations de lots selon les prévisions. Les assureurs, tels que Crédit Agricole Assurances Santé, soutiennent l’observance et la pédagogie patient pour limiter les achats anxieux.
Pharmacienne passionnée depuis plus de dix ans, j’exerce avec enthousiasme auprès d’une clientèle variée. Âgée de 36 ans, je mets un point d’honneur à offrir écoute et conseils personnalisés à chaque patient, tout en assurant le suivi de leur traitement.
